Rallye 2005

La reconnaissance est là

Pour cette 5ème édition, le Rallye Orthez Béarn fait son entrée au Championnat de France. Le rallye a montré qu’il en était digne, tant par la qualité de l’accueil que par l’organisation exemplaire.

Bénéficiant de la bonne renommée des éditions précédentes, le Rallye d’Orthez fait le plein de concurrents, avec un plateau de 94 voitures au départ sous un beau ciel du mois d’août, qui promet du vrai spectacle, grâce à des pilotes aux beaux palmarès présents cette année.

Après un briefing matinal de 7H30, le premier prologue démarre samedi matin. Laurent Fouquet frappe d’entrée avec Patrick Poincelet, suivi du Basque Orhatégaray, puis de Foucart et Turon-Barrère.

Avec la redoutée Soarns, Fouquet fait son second scratch devant Rivet et Garicoix. Foucart vient ensuite, puis Orhatégaray et Mendiondo (très à l’aise dans les parties techniques).

Helin abandonne après un tonneau spectaculaire. Christophe Herbert va à la faute (à cheval sur un tonneau) et perd 5 minutes. Fouquet s’élance en tête dans Loubieng 1 qu’il remporte devant Foucart.

A l’issue de la journée de samedi, l’équipe Foucart/Dumont est en tête devant les Basques Orhatégaray et Hirigoyen à 45sec 3 d’écart, avec Cosson/Pougnaud pour clôturer le trio de tête.

La journée du dimanche se révèle pleine de rebondissements avec de nombreux abandons parmi les leaders.
Les Dronde décident d’abandonner pour ménager leur auto en vue du rallye des Cîmes, la famille Manescau, père et fille sur rupture de tulipe de transmission, abandonnent aussi la course.

Dans Sainte-Suzanne 1, Foucart est en tête devant Orhatégaray. Puis, il confirme sa place de leader dans Lanneplaà 1 devant Poincelet et Monchaux.
C’est au tour d’Orhatégaray d’abandonner la compétition sur rupture de l’arbre de transmission… après une course magnifique.

Pour clôturer cette étape du Championnat de France, Vincent Foucart se place encore une fois en tête du podium, final, devant Patrick Poincelet et Bernard Garat.

Rallye 2004

La course monte en grade

66 engagés, 2 nouvelles ES (Soarns et Sallespisse), 1 équipage anglais, le Rallye Orthez Béarn est désormais aux portes du Championnat de France.

Foucart en costaud

Il l’a voulait cette victoire. Deuxième à Orthez l’année dernière, second au Rallye des Cimes, un mois plus tard, Vincent Foucart n’a pas laissé passer sa chance. Il domine de bout en bout le rallye d’Orthez Béarn, épreuve suppléante du Championnat de France. Mais s’il est toujours devant , il n’en bataille pas moins ferme jusqu’à la 12ème spéciale face à un entreprenant Anicet Garicoix , avant que celui-ci ne parte à la faute, et casse une rotule.

Foucart est heureux d’être sorti vainqueur d’un rallye ultra-sélectif: 23 voitures seulement ont rallié l’arrivée sur 66 au départ. Il n’en revient pas: « Je n’ai jamais vu ça en 20 ans de course ». Jacques Dumont, lui est au bord des larmes.

Du tac au tac

Une large victoire avec 2 min 14 d’avance sur Fabrice Rivet inattendu dauphin. Mais derrière, la bataille fait rage pour accéder au podium. Et c’est un Philippe Cosson, mort de fin, qui s’arrache pour décrocher la troisième place (à 4 min et 47 sec), à l’issue d’une dernière spéciale dantesque (cinq abandons ou mises hors course).

Une belle récompense pour un pilote qui à disputé tous les rallyes d’Orthez.

Rallye 2003

Une nouvelle dimension

Après les déboires météorologiques de l’an passé, le Rallye se déroule désormais début août (gage d’un terrain sec). Même s’il est toujours en régional, le programme proposé sur deux journées est digne d’une épreuve du Championnat de France (aux Saligues, Castetner et Sainte-Suzanne, viennent s’ajouter 3 nouvelles ES: Loubieng, Lanneplaà et Bounobre).

Le terrain très sec, se confirme très cassant avec 18 abandons enregistrés au soir de la première étape. Les spéciales de Castetner et Loubieng sont impitoyables, pour les mécaniques, mais déjà les charentais Rivet et Béteau prennent les commandes talonnés par Foucart et Dumont. Claude Manescau et sa fille Maud occupent alors une excellente troisième place.

Dimanche matin, Rivet ne concède qu’un scratch à Foucart et se positionne comme favori pour la victoire finale. Manescau en proie à des problèmes de boîte ne peut pas contenir le retour de Baylet et lui abandonne la dernière marche du podium. L’après-midi, Rivet confirme sa suprématie et rentre en vainqueur devant Foucart et Baylet.

L’organisation au top

À l’heure de la remise des prix, les louanges des pilotes sur la qualité de l’organisation et le tracé des spéciales viennent récompenser le travail  de l’ensemble des membres du 4×4 Club Orthézien.

Cerise sur le gâteau, l’observateur envoyé par la fédération française de sport automobile rédige un rapport des plus flatteurs pour le rallye Orthézien, allant même jusqu’à insinuer son inscription au calendrier du championnat de France 2004.

Affaire à suivre…

Rallye 2002

Le bourbier Orthézien

Cette année, une météo exécrable, précédant les deux jours de course à rendu les pistes particulièrement boueuses. Malgré ces conditions, une cinquantaine de véhicules prennent le départ de « Saligues », prologue proposé dès le samedi par les organisateurs.

D’entrée, Dronde et Zielinski se retrouvent aux avant-postes, Mendiondo tentant de les départager.

Dans Castetner 1, Dronde confirme devant Zielinski. Mendiondo n’est déjà plus là (problème mécanique), Cosson montre le bout de son capot à la quatrième place.

Dimanche, Castetner est à parcourir 3 fois, de même que Sainte-Suzanne, dans des conditions dantesques, Zielinski handicapé par des problèmes mécaniques, ne peut empêcher Dronde d’écraser la concurrence.

Au final, Pierre-Paul Dronde s’impose devant Pascal Zielinski et Philippe Cosson.

Rallye 2001

Un rêve devenu réalité

Le 4×4 Club Orthézien est connu pour organiser depuis une dizaine d’années des randonnées, dans le Pays Basque et le Béarn. Ses membres, passionnés de compétition, organisent pour la première fois, le Rallye Orthez Béarn.

Un succès Sportif et populaire dès la première édition

Pour ce rendez-vous régional de fin de saison, la météo de novembre est très clémente, le terrain est même sec. Les engagés répondent en nombre, puisque 48 prennent le départ des deux spéciales (Castetner et Sainte-Suzanne).

D’emblée Dronde et Zielinski se détachent du lot. Les deux compères se livrent une bataille sans merci. D’autres connaissent des fortunes diverses: Turon/Barrère perd 40 minutes à cause d’un fusible récalcitrant, Uhart est victime de problèmes mécaniques, tandis que Mendiondo passe sur le toit.

Du mano à mano, des hommes de têtes , Zielinski s’impose devant Dronde avec un écart de moins de 2 secondes, Aguerre s’empare de la 3ème place du podium.

Cette première édition est un succès

Les spectateurs Orthéziens ne s’y sont pas trompés et sont venus en masse, encourager les pilotes tout au long des spéciales.