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Rallye 2007

Rallye tout-terrain: du grand spectacle Titre provisoire

Dès 7 heures, samedi, Orthez, vit au rythme des coureurs, les commerces de la place d’Armes tournent comme les moteurs chauffent et avant 8 heures, sur le pré du côté de Sallespisse, les amateurs attendent déjà leur spectacle de pied ferme…

La température est fraîche, mais pas de quoi freiner les ardeurs des participants. Sallespisse et les Soarns réservent quelques surprises pour les 106 engagés au départ. A midi, déja 15 équipages ont rangé casque et combinaison. Puis le soleil se lève et sans que ce soit la canicule, il fait chaud dans les baquets. Castetner technique et rugueuse, et Loubieng plus roulante offrent un grand spectacle.

Cette étape du Championnat de France ne se résume pas en quelques lignes tellement le suspense est phénoménal. Pourtant au terme de l’étape de samedi, Fouquet junior rentre son buggy ‘maison’ en tête de la meute avec plus de quinze secondes d’avance sur Garicoix-Queheille et seize sur les Basques Orhatégaray-Olharan. Les favoris se tiennent en une poignée de secondes, mais la victoire est encore loin d’être jouée.

Même succès dimanche matin, à Sainte-Suzanne et Lanneplaà et un final à toute vitesse l’après-midi, avec Bounobre devant un public encore plus nombreux. L’épreuve est dure, très sélective, mais appréciée en tant que telle. C’est donc une journée où de ‘grosses pointures’ sont tombées. La fatigue, la technicité des spéciales, ont cassé les volontés les plus coriaces et mis à mal les engins. (Pascal Zielinski, José Castan, Pierre Philippe par exemple).

Anicet Garicoix sort la très grande attaque pour aller chercher la victoire finale avec son copilote Didier Queheille, avec seulement 12 secondes de plus que le second du podium Fouquet-Chatris, se séparant lui d’une minute des Basques Orhatégaray et Olharan, qui remportent la troisième place.

Rallye 2006

Une cote d’enfer

C’est 2000 à 2500 personnes, qui circulent dans les rues Orthéziennes, lors du rallye de 2006, pour contempler de près ces bolides, aux abords du parc fermé. Une soixantaine de bénévoles s’activent entre hébergement, communication, fléchage, et sécurité  .

Pour sa deuxième édition en championnat de France, c’est un plateau de 83 équipages qui est en lice le jour du départ.

Le parcours est jugé rapide et sélectif. La première spéciale voit l’abandon des favoris: le Britannique Alexander Cole et Patrick Poincelet respectivement, 1er et 2ème au classement du championnat de France cette année. Samedi soir, l’écart qui  sépare Garicoix de ses poursuivants est minime: 16 secondes avec le 2ème et 21 secondes avec le 3ème. Le rythme est très rapide, les prises de risque nombreuses, et beaucoup sont partis à la faute.

Dimanche matin,  21 équipages ont quitté la course pour des raisons techniques. La redistribution des cartes se fait donc autour de Vincent Foucart, le vainqueur de l’année dernière, et les Basques Anicet Garicoix   et Patrick Orhatégaray .Rapidement, l’équipage souletin sera contraint à l’abandon.

Dans ce train d’enfer, Vincent Foucart réussit à maintenir sa place de leader. Il se place premier à 23 secondes devant le Bordelais Laurent Fouquet lui même placé à 59 secondes du Bayonnais Bernard Garat. À l’arrivée, ses compagnons de route reconnaissent le talent du champion qui s’impose sur le tracé Orthézien pour la troisième fois consécutive.


Rallye 2005

La reconnaissance est là

Pour cette 5ème édition, le Rallye Orthez Béarn fait son entrée au Championnat de France. Le rallye a montré qu’il en était digne, tant par la qualité de l’accueil que par l’organisation exemplaire.

Bénéficiant de la bonne renommée des éditions précédentes, le Rallye d’Orthez fait le plein de concurrents, avec un plateau de 94 voitures au départ sous un beau ciel du mois d’août, qui promet du vrai spectacle, grâce à des pilotes aux beaux palmarès présents cette année.

Après un briefing matinal de 7H30, le premier prologue démarre samedi matin. Laurent Fouquet frappe d’entrée avec Patrick Poincelet, suivi du Basque Orhatégaray, puis de Foucart et Turon-Barrère.

Avec la redoutée Soarns, Fouquet fait son second scratch devant Rivet et Garicoix. Foucart vient ensuite, puis Orhatégaray et Mendiondo (très à l’aise dans les parties techniques).

Helin abandonne après un tonneau spectaculaire. Christophe Herbert va à la faute (à cheval sur un tonneau) et perd 5 minutes. Fouquet s’élance en tête dans Loubieng 1 qu’il remporte devant Foucart.

A l’issue de la journée de samedi, l’équipe Foucart/Dumont est en tête devant les Basques Orhatégaray et Hirigoyen à 45sec 3 d’écart, avec Cosson/Pougnaud pour clôturer le trio de tête.

La journée du dimanche se révèle pleine de rebondissements avec de nombreux abandons parmi les leaders.
Les Dronde décident d’abandonner pour ménager leur auto en vue du rallye des Cîmes, la famille Manescau, père et fille sur rupture de tulipe de transmission, abandonnent aussi la course.

Dans Sainte-Suzanne 1, Foucart est en tête devant Orhatégaray. Puis, il confirme sa place de leader dans Lanneplaà 1 devant Poincelet et Monchaux.
C’est au tour d’Orhatégaray d’abandonner la compétition sur rupture de l’arbre de transmission… après une course magnifique.

Pour clôturer cette étape du Championnat de France, Vincent Foucart se place encore une fois en tête du podium, final, devant Patrick Poincelet et Bernard Garat.

Rallye 2004

La course monte en grade

66 engagés, 2 nouvelles ES (Soarns et Sallespisse), 1 équipage anglais, le Rallye Orthez Béarn est désormais aux portes du Championnat de France.

Foucart en costaud

Il l’a voulait cette victoire. Deuxième à Orthez l’année dernière, second au Rallye des Cimes, un mois plus tard, Vincent Foucart n’a pas laissé passer sa chance. Il domine de bout en bout le rallye d’Orthez Béarn, épreuve suppléante du Championnat de France. Mais s’il est toujours devant , il n’en bataille pas moins ferme jusqu’à la 12ème spéciale face à un entreprenant Anicet Garicoix , avant que celui-ci ne parte à la faute, et casse une rotule.

Foucart est heureux d’être sorti vainqueur d’un rallye ultra-sélectif: 23 voitures seulement ont rallié l’arrivée sur 66 au départ. Il n’en revient pas: « Je n’ai jamais vu ça en 20 ans de course ». Jacques Dumont, lui est au bord des larmes.

Du tac au tac

Une large victoire avec 2 min 14 d’avance sur Fabrice Rivet inattendu dauphin. Mais derrière, la bataille fait rage pour accéder au podium. Et c’est un Philippe Cosson, mort de fin, qui s’arrache pour décrocher la troisième place (à 4 min et 47 sec), à l’issue d’une dernière spéciale dantesque (cinq abandons ou mises hors course).

Une belle récompense pour un pilote qui à disputé tous les rallyes d’Orthez.

Rallye 2003

Une nouvelle dimension

Après les déboires météorologiques de l’an passé, le Rallye se déroule désormais début août (gage d’un terrain sec). Même s’il est toujours en régional, le programme proposé sur deux journées est digne d’une épreuve du Championnat de France (aux Saligues, Castetner et Sainte-Suzanne, viennent s’ajouter 3 nouvelles ES: Loubieng, Lanneplaà et Bounobre).

Le terrain très sec, se confirme très cassant avec 18 abandons enregistrés au soir de la première étape. Les spéciales de Castetner et Loubieng sont impitoyables, pour les mécaniques, mais déjà les charentais Rivet et Béteau prennent les commandes talonnés par Foucart et Dumont. Claude Manescau et sa fille Maud occupent alors une excellente troisième place.

Dimanche matin, Rivet ne concède qu’un scratch à Foucart et se positionne comme favori pour la victoire finale. Manescau en proie à des problèmes de boîte ne peut pas contenir le retour de Baylet et lui abandonne la dernière marche du podium. L’après-midi, Rivet confirme sa suprématie et rentre en vainqueur devant Foucart et Baylet.

L’organisation au top

À l’heure de la remise des prix, les louanges des pilotes sur la qualité de l’organisation et le tracé des spéciales viennent récompenser le travail  de l’ensemble des membres du 4×4 Club Orthézien.

Cerise sur le gâteau, l’observateur envoyé par la fédération française de sport automobile rédige un rapport des plus flatteurs pour le rallye Orthézien, allant même jusqu’à insinuer son inscription au calendrier du championnat de France 2004.

Affaire à suivre…